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One life, one ride!

Le beau lac de l’Est à la ville de Wuhan en Chine

Au milieu de cette sauvagerie et dans cette aire nocturne, je ne cessais de contempler la nature. Je fixais mon regard à travers les branches pour admirer la lune qui taquinait le sommet de ces gigantesques montagnes. Je comptais vainement les étoiles, les perles luisantes qui parsemaient l’immensité de ce ciel sombre et illuminaient le chemin de mon incontournable imagination.

Je m’apitoie et me réjouis à la fois de vous avoir oublier, voire de vous avoir abandonné dans le monde des Hommes. Cependant, je garde une trace, un mobile qui me replonge dans votre univers, me rappelle de vos souvenirs et me raconte vos nouvelles. Je résiste pour garder cette veille et je profite de  cet instant éphémère…

Par ailleurs, je pense que définir le bonheur semble plus complexe que son équation. Le biologique, la nature, la biodiversité en sommes une source prépondérante de bonheur. Point de plus relaxant que le chant des oiseaux, de plus céleste que la contemplation d’un soleil frais encore orangé et rien de plus séduisant que l’odeur de la terre percée de pluies fines pendant ses prémices.

Pris sous les ailes de cette cohésion des écosystèmes, au lac de l’Est en Chine, je vois, d’un côté, des corps humains qui se désempoisonnent, des esprits qui se purifient et une vieillesse qui se rajeunisse. De l’autre, je songe à mon passé et m’y attriste… désenchanté d’avoir déjà raté, en partie, ces moments matinaux de bonheur. Hélas, nous y sommes passés à côté, nous avons délaissé l’héritage religieux et culturel. Nous avons substitué le réveil technologique à l’alarme biologique. Nous avons tout fait et l’avons bien défendu. Et lorsque la vie s’est reprogrammée au rythme de l’artificiel, je vous félicite d’avoir compliqué l’équation du bonheur.

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